La crise finacière qui secoue la planète ne semble pas avoir vraiment touché le salon nautique. En effet, la fréquentation est seulement en légère baisse, environ 5 %, malgré une nouvelle formule du salon nautique de Paris, rebaptisé le Nautic, et surtout une plus grande superficie qui a permis d’accueillir 260 000 visiteurs du 5 au 14 décembre 2008. Cette baisse du nombre de visiteurs ne doit pas masquer le bon bilan commercial du salon en termes de résultats commerciaux.
Le Nautic est un rendez-vous fondamental pour de nombreux professionnels du nautisme dont certains réalisent l’intégralité de leur chiffre d’affaires et en profite pour remplir leurs carnets de commande pour l’année à venir. Ces résultats sont plus qu’encourageant dans un secteur fort inquiet de la crise financière actuelle.
« Le Nautic 2008 aura dépassé toutes les attentes puisque l’évaluation des transactions réalisées auprès d’un échantillon représentatif des différents secteurs des industries nautiques est, à quelques pourcents près, celle réalisée lors de l’édition précédente » affirment les organisateurs du salon, pour qui « c'est donc un optimisme raisonnable qui est de rigueur même si l'industrie nautique dans son ensemble reste bien consciente des réalités économiques actuelles ».
Le Nautic 2008 ferme donc ses portes sur une note plus que positive. Malheureusement, la tendance qui semblait s’annoncer a rapidement été démentie par les annonces de Bénéteau de placer en chômage partiel pendant 20 jours durant le mois de janvier une partie importante de son personnel de production. La même mesure est également annoncée par sa filière Jeanneau.
Espérons que ce fleuron de l’industrie française puisse rebondir rapidement aidé en cela par l’actualité de la voile et notamment le Vendée Globe qui s’annonce fort en surprise avec le récent abandon de Mike Golding et le passage en tete de Michel Desjoyeaux (Foncia).
Mayeul
Rappelons que l’industrie nautique en France représente 40 000 emplois. Cette filière a connu une année 2007 exceptionnelle (progression du chiffe d’affaire de +10,4 %). Mais depuis, les commandes sont en chute et les immatriculations ont baissé pour la première fois depuis dix ans.
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