Les conséquences de la crise vont beaucoup plus loin que la faillite d’entreprises ou le licenciement de salariés. La presse s’est fait l’écho dans les quinze derniers jours de trois suicides liés à la crise.
Le premier est celui du financier français Thierry Magon de la Villehuchet responsable du fonds d'investissement Access International à New-York qui a mis fin à ses jours le 23 décembre dernier suite à la révélation de l’escroquerie mise en place par Bernard Madoff.
L’industriel allemand Adolf Merckle, 94ème fortune mondiale, s’est aussi donné la mort début janvier suite aux importantes dettes auxquelles son groupe devait faire face.
Enfin, Joël Gamelin, à la tête des chantiers du même nom, s’est suicidé à la veille de Noël, laissant un mot pour ses salariés « Pardonnez-moi de n'avoir pas pu sauver l'entreprise ». Sa fille a lancé un appel sur Facebook afin de récolter les 200 000 euros nécessaires à payer les salaires du mois de décembre, chose que son père n’avait pas pu réaliser.
Pour trois personnes en vue dans le monde financier et entrepreneurial, combien de personnes mettent ou mettront fin à la jour par désespoir à cause de la crise financière ?
Marie
3 commentaires:
Soyons cyniques: 3 suicides, y'a pas de quoi ouvrir un stand "Corde et revolver" devant Wall Street.
Yves
Y'a pas que les patrons qui se suicident!
Et les employés des banques:BNP, HSBC, Société Générale. 3 suicides qui ont eu lieu fin 2007, début 2008.
Que doit on penser du monde bancaire? N'y aurait il pas un peu trop de pression?!
Attention à ne pas non plus dramatiser !
Le premier, Thierry Magon de la Villehuchet à choisi d'investir la quasi-totalité des capitaux qu'il avait en gestion dans un seul fonds spéculatif, le risque était bien trop grand, mais les gains promis par Madoff étaient très alléchants…
Le second Adolf Merckle à choisi de spéculer avec sa fortune personnelle et non celle de son groupe sur une seule action: Volkswagen, la banque ne lui aurait laissé qu'une solution pour s'en sortir: La dislocation de son empire industriel ce qu'il n'a pas supporté.
Pour ces deux premiers, nous pouvons aisément nous demander si ce n'est pas l'appât du gain qui les a tués et non la crise...
Quant au troisième, pouvons-nous vraiment lier le placement de son entreprise en redressement avec la crise ?
Seb
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