vendredi 13 février 2009

Les 7 mercenaires


Avec la crise, tous nos économistes ont relu Keynes. Au risque de nager à contre-courant, j’ai relu Smith et considère qu’il ne faut parler d’humanisme à nos banquiers ou de s’en prendre à leurs rémunérations mais de favoriser leurs intérêts pour les faire changer :
« Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu'ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme ; et ce n'est jamais de nos besoins que nous leur parlons, c'est toujours de leur avantage.» – Adam Smith (1723-1790).
Nous avons besoin de ces mercenaires pour défendre nos villages et être concurrentiels. En les désignant comme coupables de notre excès d’interventionnisme, nous pénalisons nos entreprises, et donc nos emplois.
Au fait, qu’est-ce que vous préférez, qu’ils sauvent nos entreprises ou qu’ils soient au SMIC (Salaire Maximum Interprofessionnel de Croissance) ?

Patrick Marchant

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