mardi 9 juin 2009

Le mot de la fin?

Cela aura pris du temps mais finalement le Parlement a enfin autorisé le rapprochement entre la Banque Populaire et la Caisse d'Epargne. Le nouvel organe central pourra être effectif dès le mois de juillet. Pour rappel, le projet avait été voté et approuvé par l'Assemblée Nationale le 19 mai dernier. Il ne manquait plus que le vote des sénateurs, ce qui est à présent chose faite (adopté à 187 voix contre 154).

Cette fusion donnera lieu au deuxième groupe bancaire français avec ses 110 000 collaborateurs et ses 34 millions de clients. Cette union redonnera un second souffle à Natixis, qui a accumulé 2,62 milliards de pertes et permettra la simplification de sa gouvernance.

Néanmoins, cette fusion n'est pas encore effective puisque le rapprochement entre les deux banques devra être présenté d'abord à l'Autorité de la concurrence et aux représentants du personnel.

Des sénateurs opposés à ce projet de loi se sont inquiétés des conséquences de cette fusion qui pourrait donner lieu à des licenciements. Dans une lettre adressée aux syndicats, François Pérol s'est engagé à ne recourir qu'à des départs volontaires. cette intervention ne semble pas satisfaire les syndicats qui menace à présent de ne pas rendre d'avis sur la fusion. Trois comités d'entreprise pourrait même aller en justice pour "défaut d'information".

La fusion entre les deux banques ne semblent pas encore aboutir. Cette affaire connaitra t-elle une fin?

Fleur

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Mais bien sûr,

Dixit les médias
"François Pérol, patron opérationnel des deux banques, a écrit ce lundi aux syndicats pour réaffirmer qu'aucun départ contraint n'aura lieu dans le cadre de la fusion. Dans le cas où des «projets d'adaptation ou de réduction des effectifs» seraient nécessaires, «je m'engage sur la mise en œuvre de dispositifs et mesures incitatives basées sur le volontariat, destinés à éviter les départs contraints», écrit-il."
La politique sociale dans le groupe Banque Populaire étant de ne jamais virer mais de mettre au placard ou d'user du managment harcèlement moral ou blocage d'augmentation personnel ou de carrière.
Ils sont facilement reconnaissable, ils fuient votre regard ceux qui subissent ce genre de traitement certains depuis des années.

populairien

Anonyme a dit…

Franchement, tu en connais beaucoup des patrons qui s'engagent (par écrit qui plus est) à défendre leurs salariés, en temps de crise économique ?
La critique est facile, et tes allégations ne reposent sur rien. Je bosse aux C.E. depuis plus de 10 ans, et il n'y a jamais eu de problème majeur dans mon équipe.
Nous soutenons à 100 % Pérol,la nouvelle équipe de direction, ainsi que le projet de fusion.