lundi 15 juin 2009

Nicolas Sarkozy à l'OIT : pour une réforme de la gouvernance mondiale


Nicolas Sarkozy a prononcé aujourd'hui devant la 98ème session de la Conférence Internationale du Travail réunie à Genève un discours qu'il convient de qualifier d'important mais aussi d'ambitieux pour la France bien sur, pour sa place sur la scène internationale, mais aussi pour l'ensemble des Etats membre de la la seule des institutions internationales créées après la Première Guerre mondiale qui soit encore vivante aujourd’hui.
Après une présidence française de l'Union Européenne riche en initiatives, le Président Sarkozy entend tenir, pour la France, un rôle clé sur la scène internationale y compris dans les domaines économiques et financiers.

Son long discours d'aujourd'hui appelle à la régulation de la mondialisation car "il ne peut pas y avoir de liberté sans règles". Ces règles doivent privilégier "la croissance interne, c’est-à-dire un modèle de développement dans lequel chacun produisant plus et consommant davantage contribue au développement de tous". Ces règles doivent s'appuyer sur la raison et la justice afin de fui la révolte et la violence.

Au delà des envolées lyriques sur la justice, les réformes et ratifications des traités internationaux, le Président de la République livre ses idées qui seront, sans aucun doute, les prochains points d'efforts de son gouvernement sur la scène internationale pour offrir au monde l'espérance de lendemains sans crise économique :
  • Augmentation du nombre des membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies ;
  • Elargissement du G8 ;
  • Exigence de réciprocité dans le libre-échange ;
  • "Conditionnalité environnementale et conditionnalité sociale" des interventions du FMI, de la Banque mondiale, des banques de développement, du PNUD ;
  • Refondation du système monétaire international.
Le programme est ambitieux mais il mérite une attention de tous pour éviter le retour d'une crise économique fatale. Il a aussi l'avantage de poser la question de la responsabilité de la société et de ses dirigeants vis-à-vis des générations futures.

Mayeul

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