mardi 9 décembre 2008

Banque, ô ma banque


La queue aux distributeurs, l’affolement aux guichets, le retrait massif de liquidité par les particuliers n'ont pas eu lieu et heureusement. La grande peur des médias si souvent mise en avant au mois d’octobre semble aujourd’hui déjà bien loin.
Pourtant les Français boudent leur banque, et oui tous, autant que nous sommes, tenons nos banques pour responsables.
Responsables de s'être lancées dans l'aventure folle des produits toxiques américains, responsables de ne pas avoir communiqué au début de la crise, responsables de nous vendre des produits auxquels nous ne comprenons pas grand chose (le conseiller financier sait-il lui même ce qu'il vend ?), responsables d'utiliser l'argent de l'honnête citoyen.
n pour se refinancer, les doléances pourraient être encore longues mais nous devons, nous, Français, dépasser ce stérile débat.
Car aujourd'hui, les Français et les petites entreprises qui font notre quotidien (boulangerie, plombier) n'ont jamais eu autant besoin de leur banquier.
La crise est peut-être le meilleur moment pour changer notre relation à la banque, transformer cette relation en partenariat et non plus en adversité.
La banque après quelques égarements au début de la crise, avec le lancement de produits inadaptés (carte de crédit revolving, etc.) s'est aujourd'hui recentrée sur son cœur d'activité: l’accompagnement des projets personnels et de l'activité professionnelle.
Alors pourquoi ne pas rendre visite à votre banque pour justement faire un point sur votre situation avec à l'esprit: « arrêtez de me promettre la lune (ou alors contre quelle contrepartie ?) et proposez moi des produits adaptés à ma situation, à mes projets ».
Jean Paul

1 commentaire:

Joe a dit…

Cela dit, le moment n'a jamais été meilleur pour investir en bourse dans les titres qui viennent de s'effondrer... il est étonnant de voir à quel point l'actionnaire "lambda" prend peur et vend toutes ses actions (alors que c'est souvent trop tard) à perte. En général, et encore plus par les temps qui courent, nos chers banquiers font preuve d'un grand dévouement lorsque l'on vient leur demander de nous vendre des produits financiers!