vendredi 27 février 2009

Le point sur la fusion Ecureuil - Banque Populaire


Enfin une nouvelle du monde bancaire qui se confirme, la fusion entre la Caisse d'épargne et les Banques Populaires aura bien lieu. La ministre, Christine Lagarde, évoque une brillante union en raison de la culture mutualiste des deux banques. Il faut dire qu'une telle fusion était abordée depuis près de 20 ans, d'autant plus que les deux banques possèdent en commun Natixis. De nombreuses rumeurs disaient que Natixis ne se relèverait pas de la crise, la Tribune annonçait que la filiale pourrait publier une perte de 2,3 milliards d'euros.Il semble que la fusion réussisse au titre de Natixis qui s'est envolé en bourse.
L'État participera à cette association en injectant entre 2,5 et 5 milliards d'euros. Il prendra aussi des parts dans ce nouvel établissement, cette part sera calculée en fonction de sa participation.
Une seul ombre au tableau, la nomination de François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Elysée, à la tête de l'établissement. Certains acteurs politiques ont parlé d'un risque de mainmise du Président de la république sur les les acteurs de l'économie. française la nomination de François Pérol n'a pas été confirmée mais elle provoque déjà la polémique.
Fleur

3 commentaires:

Anonyme a dit…

permettez moi de ne pas jeter de riz à la fin de la cérémonie, c'est la crise, on ne doit pas gâcher la nourriture.
laurence

Anonyme a dit…

La caisse d'épargne n'est pas très performante comparée à la banque populaire. Le livret A ne semble pas avoir été la corne d'abondance que les banques ont tant voulu pouvoir partager. Le taux est d'ailleurs retombé bien bas depuis qu'elles l'ont aussi dans leurs "produits"...
La mariée n'est pas vraiment terrible.
Je me demande où ils cachent les employés, j'ai souvent à faire à des robots...

Anonyme a dit…

Source LIBE 02/03/09/ NATIXIS a perdu 2,8 milliards d’euros en 2008, et n’a dû sa survie qu’au plan d’aide de l’Etat ainsi qu’au soutien de ses deux maisons mères.
NATIXIS a usé d’artifices comptables pour ne pas afficher une perte encore plus importante en 2008. Il a eu recours à la règle comptable IAS 39, qui permet de réévaluer les actifs invendables en rehaussant son bilan de 11,5 milliards d’euros. NATIXIS reconnaît détenir 30 milliards d’actifs toxiques, qui ont été logés dans un portefeuille spécifique.

Minerva