mardi 7 avril 2009

Les salaires des banquiers : une petite amélioration


La récente publication par Challenges du salaire 2008 d’un certain nombre de patrons du CAC 40 apporte un éclairage intéressant à l’actuel débat sur la rémunération des banquiers.
C’est bien entendu la partie variable de la rémunération qui est essentiellement la cause de ces baisses. En effet, dépendant de certains critères de performance, elles suivent logiquement le marché à la baisse. Cette rémunération ne prend pas en compte les divers bonus, stock options et retraites chapeaux.

Société

Dirigeant

Salaire 2008 (K €)

Salaire 2007 (K €)

Evolution

BNP Paribas

Baudouin Prot

946

3 320

- 71,5 %

Crédit Agricole SA

Georges Pauget

920

1 527

- 39,8 %

On peut ainsi saluer la très forte baisse, la plus importante des rémunérations des patrons du CAC 40, du salaire de Baudouin Prot.

On peut ainsi se rendre compte que les banquiers semblent animer d’un certain esprit de responsabilité en matière de rémunération bien loin des clichés habituellement diffusés dans les médias. A l’opposé, alors que le gouvernement s’acharne à moraliser les rémunérations des sociétés bénéficiant d’une aide d’Etat, il est consternant de voir que parmi les trois plus fortes hausses de salaire en 2008, on trouve deux entreprises publiques (France Télécom et GDF Suez).
Cependant, ils sont toujours incapables de transformer ces initiatives heureuses en force grâce à une communication active mettant en valeur non pas leurs sacrifices (n’exagérons pas !!) mais leur volonté d’exemplarité.

Mayeul

3 commentaires:

BA a dit…

Le Fonds monétaire international (FMI) s'apprêterait à relever son estimation du total des actifs "toxiques" des banques et assureurs à 4.000 milliards de dollars, croit savoir le Times de Londres.

http://www.lesechos.fr/info/finance/300341407.htm

Mayeul a dit…

Merci pour cette information intéressante. La fin de la crise semble ainsi de plus en plus lointaine

Marc a dit…

"Petite" certes, mais inférieure à la chute du CAC ou du Nasdaq. Cela montre entre autre que la rémunération de certains cadres dirigeants sont indexés sur les performances de leurs entreprises.