lundi 23 mars 2009

Ne dites pas à ma mère que je suis banquier, elle croit que je suis pianiste dans un bordel

Ce titre qui parodie le livre de Jacques Séguéla n’est pas très loin de la réalité . Jean-Paul vous avait raconté il y a quelques jours l’histoire qui était arrivée à son amie Nadine , cadre dans une grande banque. La vidéo ci-dessous met en scène un faux banquier qui mendie à l’entrée d’une bouche de métro. Les réactions des passants se divisent en deux catégories : d’un côté, ceux qui refusent de donner de l’argent et qui expliquent que les banquiers ont ruiné l’économie, de l’autre, les personnes qui compatissent.



Même si je trouve l’attitude de ce faux banquier trop agressive, les réactions qu’il déclenche sont intéressantes et reflètent une certaine réalité. Un ami me confiait récemment qu’il ne disait plus aussi facilement qu’il travaillait dans le monde de la finance lors de dîners. Un signe des temps alors que ce secteur était très admiré il y a encore quelques années.

Il est étonnant de voir qu’à titre individuel les personnes travaillant dans le secteur bancaire sont fortement conscientes de l’image très endommagée des établissements financiers suite à la crise et qu’en parallèle les banques communiquent de manière totalement décalée vers leurs clients (voir le post de Jean-Paul sur le CIC) ou approuvent des décisions qui font ensuite scandale dans les médias (comme le versement de stock-options par la Société Générale à ses principaux dirigeants). Contrairement à la théorie de la psychologie sociale qui dit qu’un groupe est plus performant que la somme des ces individus, l’individu est dans le cas présent plus intelligent que le groupe. Les employés des banques ne sont pas déconnectés de la réalité contrairement à leurs institutions.

Marie

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