Les médias nous présentent le plus souvent une vision très parcellaire de la crise. Vision faite de chiffres (le plus souvent à la baisse en ce moment) sans aucune autre sorte d’explications : CAC40 en baisse, production industrielle en baisse, balance commerciale négative.
Le plus souvent, les journalistes considèrent ces chiffres comme assez représentatifs mais représentatifs pour quoi et surtout pour QUI ?
Le CAC40 n’est ainsi que la représentation d’une tendance générale de la Bourse, pourtant les médias le considèrent comme « THE » indicateur de la santé économique quotidienne de notre pays.
Ce traitement assez approximatif de l’information donne des choses très amusantes, ainsi il y a quelques mois en septembre-octobre, les médias nous présentaient l’économie japonaise comme saine et solide avec des banques à l’abri du feu des subprimes. Finalement on était presque à remercier la crise rédemptrice des années 90, oubliant par là même les 15 années de faible voire très faible croissance qui ont suivies au pays du Soleil Levant.
Janvier 2009, les médias donnent régulièrement les chiffres-clés de la seconde puissance économique mondiale, le son de cloche est totalement différent. Nous avons l’impression d’un pays en faillite, chute de 50% des exportations, licenciements dans l’automobile, fleurons industriels en berne, récession …
Mais que s’est-il passé en quelques mois ? Rien ou pas grand-chose si ce n’est que l’économie japonaise est imbriquée aux différentes économies mondiales. Comment a-t-on pu laisser croire aux gens que certains pays passeraient à travers les gouttes ? (noter que la tentative a également été faite pour la France)
De plus les médias oublient trop souvent que l’économie fonctionne de manière systémique, tel un grand cercle, et que donc une donnée, un indicateur négatif se propagera plus ou moins fortement dans les autres moteurs de l’économie (notion de cercles vertueux ou de cercles vicieux).
J’ai trouvé sur l’Internet, une présentation faite par une étudiante en Université présentant pourquoi l’économie japonaise est touchée de plein fouet par la crise malgré certaines qualités de son système comme par exemple le fort taux d’épargne des japonais. Cette présentation fait ainsi le lien en filigrane entre les forces que lui donnaient les médias au mois de septembre et la situation actuelle du Japon.
Ce blog avait pour vocation initiale de présenter une autre vision de la crise que celle des journalistes, c’est ce que nous tentons de faire le plus souvent possible.
Annoncer des résultats négatifs à la pelle ne sert ni à informer le citoyen, ni à lui faire comprendre les rouages de l’économie mondiale mais plutôt à le désespérer.
Pourtant de quoi avons-nous le plus besoin en ce moment que de la confiance ?
Le plus souvent, les journalistes considèrent ces chiffres comme assez représentatifs mais représentatifs pour quoi et surtout pour QUI ?
Le CAC40 n’est ainsi que la représentation d’une tendance générale de la Bourse, pourtant les médias le considèrent comme « THE » indicateur de la santé économique quotidienne de notre pays.
Ce traitement assez approximatif de l’information donne des choses très amusantes, ainsi il y a quelques mois en septembre-octobre, les médias nous présentaient l’économie japonaise comme saine et solide avec des banques à l’abri du feu des subprimes. Finalement on était presque à remercier la crise rédemptrice des années 90, oubliant par là même les 15 années de faible voire très faible croissance qui ont suivies au pays du Soleil Levant.
Janvier 2009, les médias donnent régulièrement les chiffres-clés de la seconde puissance économique mondiale, le son de cloche est totalement différent. Nous avons l’impression d’un pays en faillite, chute de 50% des exportations, licenciements dans l’automobile, fleurons industriels en berne, récession …
Mais que s’est-il passé en quelques mois ? Rien ou pas grand-chose si ce n’est que l’économie japonaise est imbriquée aux différentes économies mondiales. Comment a-t-on pu laisser croire aux gens que certains pays passeraient à travers les gouttes ? (noter que la tentative a également été faite pour la France)
De plus les médias oublient trop souvent que l’économie fonctionne de manière systémique, tel un grand cercle, et que donc une donnée, un indicateur négatif se propagera plus ou moins fortement dans les autres moteurs de l’économie (notion de cercles vertueux ou de cercles vicieux).
J’ai trouvé sur l’Internet, une présentation faite par une étudiante en Université présentant pourquoi l’économie japonaise est touchée de plein fouet par la crise malgré certaines qualités de son système comme par exemple le fort taux d’épargne des japonais. Cette présentation fait ainsi le lien en filigrane entre les forces que lui donnaient les médias au mois de septembre et la situation actuelle du Japon.
Ce blog avait pour vocation initiale de présenter une autre vision de la crise que celle des journalistes, c’est ce que nous tentons de faire le plus souvent possible.
Annoncer des résultats négatifs à la pelle ne sert ni à informer le citoyen, ni à lui faire comprendre les rouages de l’économie mondiale mais plutôt à le désespérer.
Pourtant de quoi avons-nous le plus besoin en ce moment que de la confiance ?
Jean Paul
Merci à CIA pour m'avoir transmis son dossier
Merci à CIA pour m'avoir transmis son dossier
1 commentaire:
très intéressant
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