L'information vient des Echos du 14 février 2009. Morgan Stanley et Citigroup s'apprêteraient à débourser des millions pour garder leurs traders. Je remarque au passage que les patrons de ces deux établissements ont adopté des régimes spectaculaires dans leurs rémunérations - dollar symbolique et renonciation aux boni tant que leurs entreprises ne renoueraient pas avec les bénéfices.
Georges Ugueux, dans son blog "Démystifier la finance" avait déjà abordé la question la semaine dernière. J'ai quand même singulièrement l'impression que nos amis d'outre-Atlantique n'ont pas compris grand'chose à la crise actuelle. Referaient-ils les mêmes erreurs ? L'erreur du court-termisme, des profits immédiats et de la spéculation boursière ?
Car lorsqu'on décide de rémunérer par des sommes si considérables qu'elles ne font plus sens, des hommes et des femmes dont le métier est de trouver le moyen de trouver de la richesse en dépit des fondamentaux des entreprises, on refait invariablement les mêmes erreurs qu'avant. Alors que les discours annoncent clairement une modification des règles de la finance internationale, que l'heure est à la gouvernance retrouvée, que certains, ici en Europe mais également aux Etats-Unis, développent l'idée d'un "capitalisme durable", les banquiers de Wall Street persisteraient et signeraient ? Il est grand temps que le "messie tant attendu" Obama, puisque visiblement lui seul semble en mesure d'influencer la sphère financière américaine, tape du poing sur la table un grand coup. Et souhaitons qu'en Europe et qu'en France (Fleur vous en avait touché deux mots le 12 février), nos financiers à nous soient plus lucides en investissant sur des valeurs plus sûres et qui fassent sens.
Georges Ugueux, dans son blog "Démystifier la finance" avait déjà abordé la question la semaine dernière. J'ai quand même singulièrement l'impression que nos amis d'outre-Atlantique n'ont pas compris grand'chose à la crise actuelle. Referaient-ils les mêmes erreurs ? L'erreur du court-termisme, des profits immédiats et de la spéculation boursière ?
Car lorsqu'on décide de rémunérer par des sommes si considérables qu'elles ne font plus sens, des hommes et des femmes dont le métier est de trouver le moyen de trouver de la richesse en dépit des fondamentaux des entreprises, on refait invariablement les mêmes erreurs qu'avant. Alors que les discours annoncent clairement une modification des règles de la finance internationale, que l'heure est à la gouvernance retrouvée, que certains, ici en Europe mais également aux Etats-Unis, développent l'idée d'un "capitalisme durable", les banquiers de Wall Street persisteraient et signeraient ? Il est grand temps que le "messie tant attendu" Obama, puisque visiblement lui seul semble en mesure d'influencer la sphère financière américaine, tape du poing sur la table un grand coup. Et souhaitons qu'en Europe et qu'en France (Fleur vous en avait touché deux mots le 12 février), nos financiers à nous soient plus lucides en investissant sur des valeurs plus sûres et qui fassent sens.
Matthieu
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