Mercredi, Wall Street chutait malgré le plan de relance voté par le Sénat et la présentation par Timothy Geithner d’une solution visant à soulager les banques de 500 millions de $ d’actifs toxiques.
La bourse américaine est sceptique face à un plan qu’elle considère comme complexe et dont les effets sont très aléatoires. L’établissement américain aurait préféré un assouplissement des règles de valorisation des actifs (aujourd’hui le principe est celui du mark to market, fair value, juste valeur), règle pourtant inventée par leurs prédécesseurs.
Mais de quoi s’agit-il ? Dès les premiers Post du blog, en décembre 2008, nous parlions de l’immobilier américain et de l’absurdité des solutions employées par les banques pour gérer les maisons en caution qui ne trouvent plus d’acquéreur. Le plus souvent, les banques préféraient détruire ces biens ne sachant pas comment gérer ces actifs dépréciés dont les valeurs de marché ont dégringolé.
Pourtant le marché et les banques ont massivement adopté ce principe de valeur de marché dans les années 90, valeur très rentable lorsque la bourse est à la hausse, et qui permet une spéculation sur les actifs, sans véritablement réfléchir aux conséquences de tels principes en cas de krach financier.
Et aujourd’hui, c’est bien là qu’est toute la question : comment gérer ses actifs dépréciés dont la valeur de marché est aujourd’hui proche de 0 $ mais dont la valeur intrinsèques, la valeur réelle est, elle, positive ?
Pour mieux comprendre cette problématique, prenons un exemple : une maison achetée avec un crédit hypothécaire en 2000 valait 100 000 $. Aujourd’hui, en 2009, sur le marché, il y a trop de maison et trop peu d’investisseurs, la maison valorisée au prix de marché vaut 50 $, pourtant le bois, la charpente, les volets, tout ce qui fait d’une maison une maison valent à eux seuls bien plus de 50 $.
Les banques sont dans cette situation absurde de gestion ! Pour faire face à cette incohérence du marché, les Etats réfléchissent à la création d’une Bad Bank pour gérer ces actifs dépréciés.
Matthieu dans son post de mercredi faisait le point sur cette opportunité.
Mais ce qui est amusant, c’est que nous allons solutionner la crise par un endettement massif des États alors même que cette crise trouve ses fondements dans l’endettement, décidément la déraison a ses raisons !
La bourse américaine est sceptique face à un plan qu’elle considère comme complexe et dont les effets sont très aléatoires. L’établissement américain aurait préféré un assouplissement des règles de valorisation des actifs (aujourd’hui le principe est celui du mark to market, fair value, juste valeur), règle pourtant inventée par leurs prédécesseurs.
Mais de quoi s’agit-il ? Dès les premiers Post du blog, en décembre 2008, nous parlions de l’immobilier américain et de l’absurdité des solutions employées par les banques pour gérer les maisons en caution qui ne trouvent plus d’acquéreur. Le plus souvent, les banques préféraient détruire ces biens ne sachant pas comment gérer ces actifs dépréciés dont les valeurs de marché ont dégringolé.
Pourtant le marché et les banques ont massivement adopté ce principe de valeur de marché dans les années 90, valeur très rentable lorsque la bourse est à la hausse, et qui permet une spéculation sur les actifs, sans véritablement réfléchir aux conséquences de tels principes en cas de krach financier.
Et aujourd’hui, c’est bien là qu’est toute la question : comment gérer ses actifs dépréciés dont la valeur de marché est aujourd’hui proche de 0 $ mais dont la valeur intrinsèques, la valeur réelle est, elle, positive ?
Pour mieux comprendre cette problématique, prenons un exemple : une maison achetée avec un crédit hypothécaire en 2000 valait 100 000 $. Aujourd’hui, en 2009, sur le marché, il y a trop de maison et trop peu d’investisseurs, la maison valorisée au prix de marché vaut 50 $, pourtant le bois, la charpente, les volets, tout ce qui fait d’une maison une maison valent à eux seuls bien plus de 50 $.
Les banques sont dans cette situation absurde de gestion ! Pour faire face à cette incohérence du marché, les Etats réfléchissent à la création d’une Bad Bank pour gérer ces actifs dépréciés.
Matthieu dans son post de mercredi faisait le point sur cette opportunité.
Mais ce qui est amusant, c’est que nous allons solutionner la crise par un endettement massif des États alors même que cette crise trouve ses fondements dans l’endettement, décidément la déraison a ses raisons !
Jean Paul
2 commentaires:
Juste une question pour éventuellement lancer une réflexion plus approfondie : quand est-il de la responsabilité de tous ces gens qui ont pris un crédit à risque pour leurs maisons alors même qu'ils n'auraient jamais eut les moyens de se payer un foyer ? C'est facile de tirer à vue sur les financiers et les Etats même s'ils sont en partie responsables.
Bonjour Mick, le sujet est vaste et déjà traité à travers d'autres post.
Le problème de l'attribution de crédit à des foyers insolvables a été à l'origine de la crise des subprimes, là n'est pas le propos du post.
On pourrait revenir sur la responsabilité des agants immobiliers, des agents commerciaux, des banques, des mathématiciens-financiers, des agences de notation, des Etats, des entreprises, des particuliers, et finalement de tout le monde.
Je voulais développer dans ce sujet, la difficulté des banques à gérer des actifs dépréciés ...
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