Alors qu’un large écho a été donné à la volonté de Paris et Berlin d’encadrer fortement les paradis fiscaux, les médias n’ont pas souhaité traiter l’initiative des banques…
Pourtant la Fédération Bancaire Française tente de prendre les devants sur le G20 afin de proposer un texte réaliste qui agrège aussi bien les intérêts des banques, que ceux des États ou du monde des affaires.
Il s’agit d’une initiative franco-française, puisque la FBF ne regroupe que les établissements financiers français, mais la démarche est intéressante même si elle pourrait se heurter à la vision américaine de la finance mondiale.
Le texte propose ainsi :
Pourtant la Fédération Bancaire Française tente de prendre les devants sur le G20 afin de proposer un texte réaliste qui agrège aussi bien les intérêts des banques, que ceux des États ou du monde des affaires.
Il s’agit d’une initiative franco-française, puisque la FBF ne regroupe que les établissements financiers français, mais la démarche est intéressante même si elle pourrait se heurter à la vision américaine de la finance mondiale.
Le texte propose ainsi :
- La remise en cause du principe de « fair value » (valeur de marché) imposé par les normes IFRS. La FBF propose que les actifs soient valorisés à leur valeur de marché lorsqu’il existe un marché, et dans le cas contraire qu’une valeur d’usage soit définie ou que l’on considère ces actifs comme des crédits.La crise doit en effet beaucoup à ce principe, les produits financiers devenus illiquides (invendables) ont grevé le bilan des banques.
- Une harmonisation de la réglementation de l’ensemble des marchés financiers, ainsi, aujourd’hui certains marchés échappent aux règles courantes comme c’est le cas par exemple du marché des CDS (Credit default Swap).
- Une plus grande coopération au niveau mondial avec deux acteurs principaux :
- Le FMI : il assurerait une « surveillance systémique » du monde financier
- Le G20 : sa tâche serait surtout de relancer l’activité mondiale
Nos banquiers coupables de nombreuses erreurs sont accusés de toutes parts, pourtant le secteur semble petit à petit prendre conscience des enjeux de cette crise sans précédent. Il est dommageable que l’on ne communique pas plus sur les « bonnes actions » de ces derniers, cela n’est peut être pas assez croustillant.
Pour l’intégralité du rapport de la FBF, c’est ICI
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Jean Paul
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