En attendant la parution prochaine d'une encyclique sur le thème du travail par le Pape Benoit XVI qui devrait être intitulée "Caritas in veritate", les évêques européens responsables des questions sociales se sont réunis à Zagreb pour discuter sur le thème « Crise économique et financière : dés-espérer ? Expériences, initiatives, problèmes et réponses de l'Eglise en Europe ».
Ces rencontres ont eu notamment pour effet de replacer la crise économique dans une véritable dimension humaine ; dépassant les simples solutions économiques et financières, elles permettent de s'interroger sur les raisons profondes de la crise économiques et donc de développer des solutions centrées sur l'Homme. Elles s'inscrivent pleinement dans la pensée du Pape Benoit XVI qui affirmé samedi dernier "La crise financière et économique qui a frappé les pays industrialisés, les pays émergents et les pays en voie de développement montre de façon évidente combien nous devons repenser certains modèles économiques et financiers qui ont été dominants au cours des dernières années"
« Le système, a déclaré le cardinal Péter Erdő, archevêque d'Esztergom-Budapest et primat de Hongrie, a perdu de sa crédibilité et de son efficacité, il faut changer de mentalité, revoir de manière profonde le modèle de développement dominant, considérer les aspects éthiques mais surtout investir sur la croissance intégrale des plus pauvres ». Il a également insisté sur la justice sociale qui « peut et doit être constamment purifiée et animée de cette force de l'amour qui vient de Dieu, que nous appelons charité, et qui va bien au-delà du simple équilibre de forces ou d'une simple justice distributive ».
Trois pistes dans lesquelles l'Eglise pourrait s'engager ont été dégagées :
Ces rencontres ont eu notamment pour effet de replacer la crise économique dans une véritable dimension humaine ; dépassant les simples solutions économiques et financières, elles permettent de s'interroger sur les raisons profondes de la crise économiques et donc de développer des solutions centrées sur l'Homme. Elles s'inscrivent pleinement dans la pensée du Pape Benoit XVI qui affirmé samedi dernier "La crise financière et économique qui a frappé les pays industrialisés, les pays émergents et les pays en voie de développement montre de façon évidente combien nous devons repenser certains modèles économiques et financiers qui ont été dominants au cours des dernières années"
« Le système, a déclaré le cardinal Péter Erdő, archevêque d'Esztergom-Budapest et primat de Hongrie, a perdu de sa crédibilité et de son efficacité, il faut changer de mentalité, revoir de manière profonde le modèle de développement dominant, considérer les aspects éthiques mais surtout investir sur la croissance intégrale des plus pauvres ». Il a également insisté sur la justice sociale qui « peut et doit être constamment purifiée et animée de cette force de l'amour qui vient de Dieu, que nous appelons charité, et qui va bien au-delà du simple équilibre de forces ou d'une simple justice distributive ».
Trois pistes dans lesquelles l'Eglise pourrait s'engager ont été dégagées :
- la redécouverte de la valeur du travail ;
- la promotion de la fonction sociale de l'entreprise ;
- la défense du principe de subsidiarité.
Mayeul
2 commentaires:
Pour aller plus loin dans la relation entre les religions et l'économie en particulier les phénomènes de mondialisation, un un colloque a été tenu fin 2008 au bernardins sur le thème "Les religions au risque de la mondialisation"
Merci pour cette information. La piste religieuse dans le règlement de la crise économique est effectivement à ne pas négliger.
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