Ce week-end a été l’occasion pour moi de rencontrer un ami japonais de passage dans notre chère capitale. Oui il reste encore des Japonais à Paris tous n’ont pas fuit le H1N1 ou la crise économique.
En expliquant à mon ami, page web à l’appui l’objectif du blog Ma Crise Bien Aimée, il en est venu à me parler de son entreprise : Panasonic.
Pour moi, il s’agissait d’un fleuron de l’industrie de haute technologie japonaise certainement chahuté par la crise mais pas trop affaibli.
A travers ses propos puis quelques recherches, j’ai pu comprendre que la situation du géant japonais de l’électronique n’était pas si rose.
Umio Ohtsubo a d’ailleurs annoncé un bilan négatif de quelques 2,9 milliards d’€uros, une somme difficilement imaginable au regard des pertes de l’automobile française (par exemple Peugeot : 343 millions d’€uros).
Comme à son habitude la réponse japonaise est sans appel : suppression de 15 000 emplois et de 27 usines. Mais ces mesures prisent en février ont pesé sur le bilan financier de l’entreprise sans pour autant avoir d’impacts significatifs à court terme.
Plus surprenant, le groupe pense à se restructurer en profondeur, en vendant notamment les activités les moins profitables (Panasonic détient environ 550 firmes dans le monde et emploie 300 000 personnes) mais également en revoyant en profondeur son approche des marchés étrangers.
Le PDG de Panasonic voit ainsi la demande de produits traditionnels diminuée tout en constatant une augmentation de la demande de produits bon marché. La stratégie est donc claire : fabriquer les produits de très haute valeur ajoutée sur le sol japonais et produire les autres produits destinés à des marchés tiers au plus près de leurs consommateurs afin de réduire les coûts de transports et s’adapter le plus rapidement possible aux exigences locales.
A peine sortie d’une récession de plus de dix ans, les groupes industriels japonais retombent dans la spirale infernale … mais là où les Occidentaux semblent assez dépourvus les Japonais continuent leur grande mutation … est-ce là la clé du succès ?
En expliquant à mon ami, page web à l’appui l’objectif du blog Ma Crise Bien Aimée, il en est venu à me parler de son entreprise : Panasonic.
Pour moi, il s’agissait d’un fleuron de l’industrie de haute technologie japonaise certainement chahuté par la crise mais pas trop affaibli.
A travers ses propos puis quelques recherches, j’ai pu comprendre que la situation du géant japonais de l’électronique n’était pas si rose.
Umio Ohtsubo a d’ailleurs annoncé un bilan négatif de quelques 2,9 milliards d’€uros, une somme difficilement imaginable au regard des pertes de l’automobile française (par exemple Peugeot : 343 millions d’€uros).
Comme à son habitude la réponse japonaise est sans appel : suppression de 15 000 emplois et de 27 usines. Mais ces mesures prisent en février ont pesé sur le bilan financier de l’entreprise sans pour autant avoir d’impacts significatifs à court terme.
Plus surprenant, le groupe pense à se restructurer en profondeur, en vendant notamment les activités les moins profitables (Panasonic détient environ 550 firmes dans le monde et emploie 300 000 personnes) mais également en revoyant en profondeur son approche des marchés étrangers.
Le PDG de Panasonic voit ainsi la demande de produits traditionnels diminuée tout en constatant une augmentation de la demande de produits bon marché. La stratégie est donc claire : fabriquer les produits de très haute valeur ajoutée sur le sol japonais et produire les autres produits destinés à des marchés tiers au plus près de leurs consommateurs afin de réduire les coûts de transports et s’adapter le plus rapidement possible aux exigences locales.
A peine sortie d’une récession de plus de dix ans, les groupes industriels japonais retombent dans la spirale infernale … mais là où les Occidentaux semblent assez dépourvus les Japonais continuent leur grande mutation … est-ce là la clé du succès ?
Jean Paul
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