Pour beaucoup de Français, cette déclaration passerait pour hallucinante, pour impossible au pays du Front Populaire. Pourtant depuis quelques semaines les échos de telles déclarations se font entendre chez Hertz, Hewlett Packard, IBM et bien d’autres.
Assiste-t-on à un retour d’Emile Zola et de Germinal ? Non la situation ne s’est pas encore généralisée mais prenons garde !
Mayeul à travers différents posts avertissait du risque social de la crise économique et d’une traduction violente du désespoir d’une partie des Français. Avec les baisses de salaires, nous touchons à un élément substantiel du travail et globalement de l’acceptation de sa condition pour une grande partie de la population. Même si les baisses de salaire sont aujourd’hui basées sur le volontariat, une perte de revenu est globalement très mal perçue par les foyers français.
Cette frustration salariale, l’impression d’être une simple variable d’ajustement et le sentiment de ne plus maitriser son avenir mais également celui de ses enfants peuvent constituer un terreau propice aux réactions les plus violentes.
Les salariés doivent donc être sensibilisés à la législation du travail qui encadrent ce type de proposition, ainsi rien n’oblige le salarié à accepter une baisse de salaire et si l’employeur en venait à licencier son salarié au motif de son refus d’accepter un salaire minoré, les Prud’hommes donneraient raison au salarié et condamneraient l’employeur à de lourdes sanctions financières.
Dans d’autres pays, les salariés font d’eux-mêmes la démarche, ainsi les employés de l’industrie automobile et électronique japonaise ont décidé de leur propre chef de refuser toute augmentation de salaire, primes, bonus etc.
Les Français ne sont pas sourds aux difficultés économiques de leurs entreprises mais souhaitent être plus impliqués et surtout mieux informés de la situation économique de l’entreprise avant de prendre de telle décision.
Notamment, beaucoup souhaitent un engagement écrit sur la durée de la réduction de salaire avant de réfléchir à la proposition de leur employeur.
Les syndicats réclament déjà une législation sur le sujet, mais est-ce la bonne solution ? Nous ne pourrons pas légiférer sur tout. La crise est peut être avant tout le bon moyen de remettre à plat le dialogue social entre employeurs et salariés …
Assiste-t-on à un retour d’Emile Zola et de Germinal ? Non la situation ne s’est pas encore généralisée mais prenons garde !
Mayeul à travers différents posts avertissait du risque social de la crise économique et d’une traduction violente du désespoir d’une partie des Français. Avec les baisses de salaires, nous touchons à un élément substantiel du travail et globalement de l’acceptation de sa condition pour une grande partie de la population. Même si les baisses de salaire sont aujourd’hui basées sur le volontariat, une perte de revenu est globalement très mal perçue par les foyers français.
Cette frustration salariale, l’impression d’être une simple variable d’ajustement et le sentiment de ne plus maitriser son avenir mais également celui de ses enfants peuvent constituer un terreau propice aux réactions les plus violentes.
Les salariés doivent donc être sensibilisés à la législation du travail qui encadrent ce type de proposition, ainsi rien n’oblige le salarié à accepter une baisse de salaire et si l’employeur en venait à licencier son salarié au motif de son refus d’accepter un salaire minoré, les Prud’hommes donneraient raison au salarié et condamneraient l’employeur à de lourdes sanctions financières.
Dans d’autres pays, les salariés font d’eux-mêmes la démarche, ainsi les employés de l’industrie automobile et électronique japonaise ont décidé de leur propre chef de refuser toute augmentation de salaire, primes, bonus etc.
Les Français ne sont pas sourds aux difficultés économiques de leurs entreprises mais souhaitent être plus impliqués et surtout mieux informés de la situation économique de l’entreprise avant de prendre de telle décision.
Notamment, beaucoup souhaitent un engagement écrit sur la durée de la réduction de salaire avant de réfléchir à la proposition de leur employeur.
Les syndicats réclament déjà une législation sur le sujet, mais est-ce la bonne solution ? Nous ne pourrons pas légiférer sur tout. La crise est peut être avant tout le bon moyen de remettre à plat le dialogue social entre employeurs et salariés …
Jean Paul
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire